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Mardi 8 juillet 2025

Manuscrits

Espérer pour tous ceux qui m’entourent


Mise en contexte

Pendant la dernière année de sa vie terrestre, Thérèse reçoit la grâce de comprendre plus profondément ce que c’est que la charité.


Thérèse m'écrit

« Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur : Personne, a dit Jésus, n’allume un flambeau pour le mettre sous le boisseau, mais on le met sur un chandelier pour qu’il éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Il me semble que ce flambeau représente la charité qui doit éclairer, réjouir, non seulement ceux qui me sont le plus chers, mais tous ceux qui sont dans la maison, sans excepter personne. Lorsque le Seigneur avait ordonné à son peuple d’aimer son prochain comme soi-même, Il n’était pas encore venu sur la terre ; aussi sachant bien à quel degré l’on aime sa propre personne, Il ne pouvait demander à ses créatures un amour plus grand pour le prochain. Mais lorsque Jésus fit à ses apôtres un commandement nouveau, son commandement à lui, comme Il le dit plus loin, ce n’est pas d’aimer le prochain comme soi-même qu’Il parle mais de l’aimer comme Lui, Jésus, l’a aimé, comme Il l’aimera jusqu’à la consommation des siècles... »

Ms C 12


Je comprends

Si la charité véritable, c’est d’aimer les autres non seulement comme je m’aime moi-même, mais comme Jésus lui-même les aime, qu’est-ce donc ? Comment Jésus aime-t-il ceux qu’il aime ? L’Évangile nous le révèle à chaque page : Jésus nous aime d’une manière inconditionnelle, il pose sur nous un regard d’espérance, il croit qu’un chemin de vie est toujours possible pour nous, et il nous tend la main afin de nous aider à y marcher. Peut-être que, aimer véritablement quelqu’un, l’aimer comme Jésus l’aime, c’est cela : croire qu’un chemin de vie est toujours possible pour cette personne, et faire ce qui dépend de nous pour qu’elle choisisse la vie. Peut-être, parfois, ne pouvons-nous rien de plus qu’espérer en silence. Eh bien nous offrirons à Dieu, pour cette personne, la prière silencieuse de notre espérance.


Je prie et j'agis

En pensant à une personne dont j’ai l’habitude de déplorer ce qui m’apparaît comme un défaut, je choisis de ne pas la juger, de croire qu’elle lutte pour améliorer son comportement, et je demande à Dieu de bénir ses efforts et de les rendre fructueux.

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