
Lundi 7 juillet 2025
Thérèse entre au Carmel
Mise en contexte
Le lundi 9 avril 1888, Thérèse entre au Carmel. Ce jour-là, on célèbre la fête de l'Annonciation, qui n'avait pu être célébrée durant le Carême. Toute la famille, réunie dans la chapelle, est profondément émue en l'accompagnant. Thérèse s'agenouille pour recevoir la bénédiction de son père. Ce dernier, également à genoux, bénit sa fille en pleurant. Ensuite, Thérèse entre en clôture.
Thérèse m'écrit
« Enfin mes désirs étaient accomplis, mon âme ressentait une PAIX si douce et si profonde qu'il me serait impossible de l'exprimer et depuis 7 ans et demi cette paix intime est restée sans partage, elle ne m'a pas abandonnée au milieu des plus grandes épreuves. [...]
Avec quelle joie profonde je répétai ces paroles : "c'est pour toujours, toujours que je suis ici !.." Ce bonheur n’était pas éphémère, il ne devait pas s’envoler avec les illusions des premiers jours. Les illusions, le bon Dieu m’a fait la grâce de n’en avoir AUCUNE en entrant au Carmel : j’ai trouvé la vie religieuse telle que je me l’étais figurée, aucun sacrifice ne m’étonna et cependant, vous le savez, ma Mère chérie, mes premiers pas ont rencontré plus d’épines que de roses !... »
Ms A 69
Je comprends
On perçoit à la fois l'émotion intense de la famille et la joie profonde de Thérèse, qui réalise enfin sa vocation de carmélite. Consciente qu'elle n'est pas encore au Ciel et qu'elle ne doit pas se bercer d'illusions sur sa nouvelle vie, Thérèse sait qu'elle devra surmonter de nombreuses épreuves, dès le début. Sa lucidité est remarquable pour une jeune fille de seulement quinze ans !
Je prie et j'agis
Demandons au Seigneur la grâce du courage et de la détermination pour vivre pleinement la vocation à laquelle il nous appelle, tout en restant conscients que les épreuves ne manqueront pas sur notre chemin à sa suite. Mais sa Miséricorde nous précède !