
Mercredi 9 juillet 2025
Le cantique éternel chanté dès l’exil
Mise en contexte
Ce poème fut écrit le 1er mars 1896 pour la fête de sœur Marie de Saint-Joseph (célébrée le 19 mars pour la sainte Joseph).
Thérèse m'écrit
«
Ton épouse exilée, sur la rive étrangère Peut chanter de l'Amour le cantique éternel Puisque, mon Doux Jésus, tu daignes sur la terre Du feu de ton Amour l'embraser comme au Ciel. Mon Bien-Aimé, Beauté suprême A moi tu te donnes toi-même Mais en retour, Jésus, je t'aime Et ma vie n'est qu'un seul acte d'amour !
Oubliant ma grande misère Tu viens habiter en mon cœur. Mon faible Amour, ah quel mystère ! Suffit pour t'enchaîner, Seigneur. Mon Bien-Aimé etc......
Amour qui m'enflamme Pénètre mon âme Viens, je te réclame, Viens, consume-moi.
»
PN 28, 1-4
Je comprends
Thérèse veut chanter ce poème à sa sœur pour dire combien Jésus – l’Époux – nous aime, combien nous l’aimons aussi, et combien nous désirons être entièrement pris par cet Amour. C’est un amour que Thérèse vit chaque jour, et qu’elle aimerait que tous puissent découvrir.
Jésus nous aime tels que nous sommes, avec nos faiblesses et nos fragilités. Il attend notre amour, même s’il est imparfait. Il nous invite à une relation d’amour vrai et libre.
Je prie et j'agis
Dans la prière nous pouvons dire : « Mon Dieu, j’espère, j’adore et je t’aime pour ceux et celles qui ne te connaissent pas encore. »