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Jeudi 27 mars 2025

Le bienheureux Louis-Edouard Cestac (1801-1868) guérit un homme

Le 30 octobre 1939, un sabotier de Labenne (France, Landes), Francis Céby, 89 ans, se blesse à la cheville gauche dans la cour de sa maison. Il s'en suit une forte hémorragie.

Malgré l’intervention de son médecin, le Docteur Fernand Ducournau, la plaie s'infecte et on observe un début de gangrène. Des difficultés cardiaques apparaissent. Le 2 novembre, Francis est considéré comme « perdu ».

Le Docteur Ducournau prévient alors le fils du moribond, qui est prêtre, l'abbé François Céby, qui se rend rapidement au chevet du mourant. Le médecin explique que le malade ne passerait pas la nuit.

Voyant son père sans connaissance, le père Céby appelle le curé du lieu pour lui administrer l’extrême-onction et commence le De profundis. A cet instant, il formule une prière d’intercession au vénérable Louis Édouard Cestac.

Francis Céby revient alors soudainement à lui.

Ce retour à la vie, arrive alors que la jambe était en état de décomposition avancée (« jusqu’à l’os »). La gangrène a disparu en trois jours. Le médecin est « hors de lui ».

Le 20 novembre, Francis est définitivement guéri. Il reprend le cours normal de sa vie.

Après sa guérison, le malade a expliqué qu'il avait vu à plusieurs reprises de « belles dames » et ces mots inscrits devant lui : « courage et patience » :une parole privilégiée du père Cestac.

En 1941, Mgr Mathieu, évêque de Dax, initie une procédure de reconnaissance de ce miracle en nommant deux experts, le Dr Maurice Bouretere et le Dr Auguste Mangin qui considèrent le patient comme complètement guéri sans séquelles.

La procédure, interrompue par la guerre, est reprise en février 2009. Un rapport d’expertise récapitule alors l'aspect définitif, complet et irréversible de la guérison de Francis Céby, en rapport avec une invocation au père Louis Edouard Cestac.

Sœur Louisette Saba, vice-postulatrice de la Cause, envoya le dossier complet à la Congrégation pour les Causes des Saints et, à la Noël 2013, on apprenait que le dossier de guérison avait été examiné par les professeurs Antonio et Giovanni Rocchi, qui avaient déclaré cette guérison « inexplicable humainement ». Ce que la « Consulta Medica » de la Congrégation pour les Causes des saints a entériné.

Mgr Marc Aillet, Ne me demande que mon esprit ; Lettre pastorale, en vue de la béatification de l'abbé Louis-Édouard Cestac, Bayonne, Lescar et Oloron, 2015.

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