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Lundi 14 juillet 2025

Autobiographie

Sauver les âmes et prier pour les prêtres


Mise en contexte

Le texte du jour est la suite directe de celui de lundi dernier. Thérèse y porte un regard rétrospectif sur les débuts de sa vie de carmélite à Lisieux. Dès le départ, elle ne s’est fait aucune illusion sur cette vie, qui correspondait parfaitement à ce qu’elle avait imaginé.


Thérèse m'écrit

« Oui la souffrance m'a tendu les bras et je m'y suis jeté avec amour... Ce que je venais faire au Carmel, je l’ai déclaré aux pieds de Jésus-Hostie, dans l’examen qui précéda ma profession : "Je suis venue au Carmel pour sauver des âmes et surtout afin de prier pour les prêtres". Lorsqu’on veut atteindre un but, il faut en prendre les moyens ; Jésus me fit comprendre que c’était par la croix qu’Il voulait me donner des âmes et mon attrait pour la souffrance grandit à mesure que la souffrance augmentait. Pendant 5 années cette voie fût la mienne mais à l’extérieur rien ne traduisait ma souffrance d’autant plus douloureuse que j’étais la seule à la connaître. Ah ! quelle surprise à la fin du monde nous aurons en lisant l’histoire des âmes ! … qu’il y aura de personnes étonnées en voyant la voie par laquelle la mienne a été conduite !..........»

Ms A 69-70


Je comprends

Thérèse a vécu une existence marquée à la fois par la souffrance et l'amour. Son histoire soulève souvent des questions, notamment sur son attrait apparent pour la souffrance. Il est important de clarifier que Thérèse n'aime pas la souffrance pour elle-même ; elle n'est pas masochiste. Elle embrasse la souffrance dans le contexte de l'amour de Dieu et à travers cet amour. Elle a pleinement compris et accepté le mystère pascal, qui apporte le salut au monde. Thérèse a saisi que sa mission pour le salut des âmes passait par l'acceptation de la croix dans sa vie, reconnaissant ainsi le prix de l'Amour sauveur. Et cela est source d'étonnement et d'émerveillement.


Je prie et j'agis

Puisse Dieu nous accorder la grâce de comprendre et d'accepter, selon les capacités de chacun, que la souffrance qui nous atteint peut devenir une source de salut, tant pour les autres que pour nous-mêmes, et qu'elle s'inscrit dans une vie tournée vers l'Amour.

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