Sauvée d’une électrocution

Nous nous rendons en Autriche en 1926 auprès de Thérèse canonisée depuis un an.

Le 5 février 1926, à Perchtoldsdorf près de Vienne en Autriche, Mizzi Chamra se met à nettoyer une lampe électrique. Elle retire l’ampoule afin d’éviter de la casser. Elle commence son nettoyage, pensant que le courant est coupé lorsque, soudain, elle touche la douille. Elle reçoit alors une violente décharge électrique et perd connaissance. Son père se trouvant à Vienne à ce moment-là, elle est seule à la maison avec sa mère. Cette dernière entre dans la chambre, et là, la découvre au sol, tenant convulsivement la lampe et le chiffon imbibé de produit d’entretien. Ses cris invoquant la Sainte Vierge font reprendre connaissance à Mizzi. La force du courant, de 220 volts, la secoue jusqu’à la moitié du corps. Ses yeux sont fermés, ses traits défigurés. Horrifiée, sa mère lui dit : « Qu’as-tu ? Lâche la lampe ! ». Mais cela lui est impossible : ses mains, « atrocement contractées », sont rivées à la lampe, et sa mère ne peut pas non plus la lui arracher des mains. Se sentant mourir, Mizzi prie : « Jésus ! Jésus ! », puis elle récite l’acte de contrition. Tout à coup lui vient une inspiration : « Invoque la Petite Thérèse de l’Enfant-Jésus, aie confiance, elle t’aidera ! » Elle crie alors : « Sainte Thérèse, au secours ! »

Voici ce qui se passe ensuite : « Instantanément, j’éprouvai quelque chose d’inexprimable : il me sembla qu’elle-même brisait mes liens. Le courant cessa, mes doigts se délièrent. J’étais sauvée !... Je ne gardai que des brûlures, qui ne guérirent qu’au bout de six semaines. Après deux ans, les cicatrices sont encore très apparentes, elles me resteront probablement toujours, en souvenir de la protection dont m’a favorisée la chère petite sainte dans un si terrible danger. »

Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons. Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.