Retour à la vie d'une jeune maman mourante et conversion de la garde-malade

Voici le récit du curé de la paroisse Saint-Gohard, à Saint-Nazaire, en date du 29 septembre 1915.

« Une jeune femme de ma paroisse, Mme L., a été miraculeusement guérie par sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus le 22 mai dernier.

Elle venait de mettre au monde une petite fille dans des conditions fort graves, et son état inspirait les plus vives inquiétudes. Trois docteurs avaient été appelés, et l’un d’eux, en quittant la maison, dit à la famille en larmes : « Je dois vous prévenir que le cas est des plus sérieux ; faites venir M. le Curé, il est temps. » On accourt au presbytère ; je possédais encore une relique de l’angélique sainte et je la donnai. La garde, incrédule, l’appliqua néanmoins sur la mourante qui revint à la vie d’une manière prodigieuse et subite. À cette vue, la sage-femme s’écria : « Je n’avais pas la foi, mais à présent je suis obligée de croire. »

Le lendemain, l’heureuse mère m’accueillait en souriant, et, très heureux, je baptisai sa petite fille sous le nom de Marie-Thérèse, en action de grâces du bienfait obtenu.

Cet événement m’a beaucoup touché et m’inspire plus que jamais confiance en sœur Thérèse. Je place ma paroisse sous sa protection. »

Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons. Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.