
"pas si sotte !"
Mise en contexte
Mère Agnès évoque de nouveau ses difficultés personnelles et Thérèse lui enseigne avec humour et finesse l’art de la Miséricorde.
Thérèse me parle
« Je lui confiais mes pensées de tristesse et de découragement après une faute.
... Vous ne faites pas comme moi. Quand j'ai commis une faute qui me rend triste, je sais bien que cette tristesse est la conséquence de mon infidélité. Mais croyez-vous que j'en reste là ? ! Oh ! non, pas si sotte ! Je m'empresse de dire au bon Dieu : Mon Dieu, je sais que ce sentiment de tristesse je l'ai mérité, mais laissez-moi vous l'offrir tout de même, comme une épreuve que vous m'envoyez par amour. Je regrette mon péché, mais je suis contente d'avoir cette souffrance à vous offrir. »
Je comprends
Thérèse est devenue experte dans l’art de démasquer nos tentations de repli sur nous-mêmes. Il nous arrive d’être déçus par notre propre comportement, et la tristesse engendrée par nos fautes peut nous entraîner dans une spirale de découragement.
Sans nier notre responsabilité ni minimiser nos erreurs, Thérèse nous enseigne à tout vivre avec le Seigneur, en lui présentant chaque aspect de notre existence, y compris nos échecs. Ainsi, tout peut être transformé et offert dans l’amour. Celui qui découvre cet art de l’offrande comprend que rien n’est obstacle à l’union avec le Seigneur ni à la joie de vivre avec lui.
Je prie et j'agis
Aujourd’hui je présente mes tristesses et mes échecs au Seigneur pour qu’il m’aide à les transformer en amour.