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© Unsplash/Mads Schmidt Rasmussen
Numéro 118

Je suis la Miséricorde infinie

« Laissez-Moi vous dire ces mots : "veillez et priez !" Oui, travaillez sans relâche afin que vos défauts et vos inclinations mauvaises ne viennent à se transformer en habitudes. […] Ce n’est pas toujours une faute grave qui ouvre la voie des pires désordres, et le point de départ des plus grandes chutes est souvent peu de chose. L’âme s’aveugle peu à peu, la grâce a moins d’emprise, la passion se fortifie et triomphe enfin. »

« Quand les soldats s’avancèrent pour me saisir, Je leur dis : "C’est Moi !" Voilà le mot que Je répète à l’âme qui s’approche du péril et de la tentation : "C’est Moi !", oui, c’est Moi ! Tu viens me trahir et me livrer… […] Viens, Je suis Celui qui t’aime, Celui qui a répandu tout son sang pour toi. J’ai compassion de ta faiblesse, et Je t’attends avec ardeur pour te recevoir dans mes bras. Viens, âme de mon Epouse, âme de mon Prêtre, Je suis la Miséricorde infinie. Ne crains pas, Je ne te châtierai pas, Je ne te repousserai pas, mais Je t’ouvrirai mon Cœur et Je t’aimerai avec plus de tendresse encore, Je laverai tes souillures dans le sang de mes blessures. Ta beauté retrouvée fera l’admiration du ciel et mon Cœur reposera en toi. »

« A vous comme à Pierre, Je dirai : "Avez-vous oublié les preuves d’amour que je vous ai données ? Les liens qui vous enchaînent à moi, les promesses tant de fois répétées de m’être fidèles et de me défendre jusqu’à la mort ? Si vous êtes faibles, si vous craignez de céder au respect humain, venez me demander la force de vous vaincre … Ne vous appuyez pas sur vous, mais recourez à Moi avec confiance, car je vous soutiendrai." »

Carême 1923
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