
Samedi 27 septembre 2025
« Mon Dieu... je vous aime..... »
Mise en contexte
Nous sommes le 30 septembre 1897, le dernier jour de la vie sur terre de Thérèse... Voici le récit de sa mort par mère Agnès.
Thérèse me parle
« Vers 5 heures, j'étais seule près d'elle. Son visage changea tout à coup, je compris que c'était la dernière agonie. Lorsque la Communauté entra dans l'infirmerie, elle accueillit toutes les sœurs avec un doux sourire. Elle tenait son Crucifix et le regardait constamment.
Pendant plus de deux heures, un râle terrible déchira sa poitrine. Son visage était congestionné, ses mains violacées, elle avait les pieds glacés et tremblait de tous ses membres. Une sueur abondante perlait en gouttes énormes sur son front et ruisselait sur ses joues. Elle était dans une oppression toujours croissante et jetait parfois pour respirer de petits cris involontaires. (...)
A 6 heures, quand l'Angélus, sonna elle regarda longuement la statue de la Sainte Vierge. Enfin à 7 heures et quelques minutes, Notre Mère ayant congédié la communauté, elle soupira :
Ma Mère ! N'est-ce pas encore l'agonie ?... Ne vais-je pas mourir ?...
- Oui, ma pauvre petite, c'est l'agonie, mais le bon Dieu veut peut-être la prolonger de quelques heures.
Elle reprit avec courage :
Eh bien !... allons !... Allons !... Oh ! je ne voudrais pas moins longtemps souffrir...
Et regardant son Crucifix :
Oh ! je l'aime !...................... Mon Dieu... je vous aime.....
Tout à coup, après avoir prononcé ces paroles, elle tomba doucement en arrière, la tête penchée à droite. Notre Mère fit sonner bien vite la cloche de l'infirmerie pour rappeler la Communauté. (...) Les sœurs eurent le temps de s'agenouiller autour du lit et furent témoin de l'extase de la sainte petite mourante. Son visage avait repris le teint de lys qu'il avait en pleine santé, ses yeux étaient fixés en haut brillants de paix et de joie. (...). Cette extase dura à peu près l'espace d'un Credo, et elle rendit le dernier soupir.
Après sa mort, elle conserva un céleste sourire. Elle était d'une beauté ravissante. (...) Ses membres restèrent souples jusqu'à son inhumation, le lundi 4 octobre 1897. »
CJ 30.9
Je comprends
Si Thérèse voulait « mourir d'amour » , cela ne signifiait pas pour elle une mort sans souffrances ; ce qui lui importait, c'était d'imiter son Bien-Aimé Jésus jusque dans sa mort en croix. Sa dernière parole est une parole d'amour, un acte d'amour !
Je prie et j'agis
Je rends grâce au Seigneur pour la vie de sainte Thérèse et tout ce que j'ai reçu par elle au cours de cette année avec "Thérèse au Quotidien".