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Numéro 198

Un Message de Miséricorde, message final

Sœur Josefa achève sa vie sur cette terre, elle souffre de plus en plus. A bout de force, humblement et courageusement, elle veut poursuivre sa mission de vie offerte pour les âmes selon la volonté de Dieu. Elle a prononcé ses vœux perpétuels le 12 décembre, en présence de tous ceux qui l’ont accompagnée sur terre, mais également de ceux qui l’attendent au ciel, Jésus, la Vierge Marie et Sainte Madeleine-Sophie Barat. A la question de Jésus : « Josefa, pourquoi m’aimes-tu ? », Sœur Josefa répond : « Seigneur, parce que Vous êtes Bon. »

Jésus poursuit :

« Oui, tu dis bien : Je suis Bon ! Pour le comprendre, il ne manque aux âmes qu’une chose : union et vie intérieure. Si mes âmes choisies vivaient plus unies à Moi, elles me connaîtraient mieux ! […]Voilà quel sera notre travail du haut du ciel : enseigner aux âmes à vivre unies à Moi, non comme si J’étais loin d’elles, mais en elles; car par la grâce, Je vis au-dedans d’elles. Si mes âmes choisies vivent ainsi unies à Moi et Me connaissent vraiment, quel bien ne pourront-elles pas faire à tant de pauvres âmes qui vivent loin de Moi et ne Me connaissent pas ! »

Sœur Josefa témoigne quelques jours plus tard :

« Je suis bien contente quand je me vois plus mal, car je comprends que la Volonté de Dieu s’accomplit. Il n’y a rien qui donne paix et consolation comme la Volonté de Dieu. […] Si on savait, on ne chercherait jamais rien d’autre sur terre que de faire la volonté de Dieu. Personne ne peut se faire idée de ce bonheur ! C’est l’unique chose qui donne la Paix. […] Il n’y a jamais à s’inquiéter parce que Jésus est Bon, il supplée. […] Il pardonne, Il répare, Il aime ! Dès que j’ai quelque chose qui me peine, je sens qu’Il me dit aussitôt : "Ne crains rien, je suis Bon et Je t’aime !" »

A partir du 16 décembre Jésus ne lui apparaîtra plus. Lorsque les douleurs lui laissent un peu de répit, Sœur Josefa continue de partager à ses Mères l’amour qui l’habite :

« Je ne peux pas prier parce que je n’en ai plus la force, mais je Lui redis seulement comme je suis contente d’aller à Lui. […] Jamais je n’ai été si heureuse, ma paix est si grande, ma joie complète, pas la moindre petite ombre. Je suis sûre de son Pardon et de sa Tendresse. Je ne désire rien, je m’abandonne à Lui, je ne peux plus Lui parler des lèvres, mais du cœur, et je Lui dis qu’Il est Bon et que je L’aime. »

Bien que les souffrances s’accentuent, Sœur Josefa reste paisible et unie à la croix de son divin Époux, entourée jour et nuit par ses Sœurs. Le samedi 29 décembre, on la sent toute occupée de Jésus et des âmes. A l’heure de l’Angelus du soir, elle dit à la sœur infirmière qu’elle est bien et qu’elle peut rester seule. Lorsque quelques instants plus tard la sœur infirmière revient, Sœur Josefa est retournée à son Père. Vers 11h du soir, quand les Mères reviennent pour revêtir Sœur Josefa de son costume religieux, elles constatent que « quelqu’un » avait pris soin d’elle… Le visage de Sœur Josefa, dont les traits juste après la mort marquaient la souffrance endurée, est devenu imprégné de paix et de sérénité.

Un Message de Miséricorde, message final.
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