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Jeudi 1 mai 2025
Lettres

La souffrance comme chemin de purification


Mise en contexte

Nous sommes toujours avec la lettre du 11 avril 1896 écrite pour la fête de Léonie. L’extrait est bref mais d’une densité extrême.


Thérèse m'écrit

« Nous comprendrons le prix de la souffrance et de l'épreuve, comme Jésus, nous redirons : " Il était véritablement nécessaire que la souffrance nous éprouvât et nous fît parvenir à la gloire " »

LT 186

Je comprends

Thérèse nous invite en effet à comprendre la souffrance comme une étape nécessaire, une épreuve qui nous fait parvenir à la gloire. Cette réflexion nous mène à une question centrale : qu'est-ce que la souffrance ? Pour Baudelaire, dans Les Fleurs du mal, la souffrance est omniprésente, mais elle est aussi une quête, un moyen de transcender la condition humaine et d’atteindre une forme de beauté pure. Cependant, dans le monde de Baudelaire, la souffrance semble souvent être un fardeau, une malédiction, qui conduit à la décadence et à l'isolement.

Thérèse, par contre, propose une lecture différente : la souffrance n'est pas une malédiction, mais une voie d'accès à la gloire, un processus de purification, à l’image du Christ qui, dans sa Passion, nous montre comment l'épreuve mène à la victoire sur la mort. En ce sens, elle rejoint la vision chrétienne de la souffrance comme une opportunité de transformation, à vivre toujours dans l'amour.


Je prie et j'agis

Aujourd'hui, prenons un moment pour réfléchir à une souffrance ou une épreuve dans notre vie, petite ou grande. Essayons de la voir non comme un obstacle, mais comme une opportunité de purification et de croissance spirituelle. Offrons cette épreuve à Dieu, en priant pour qu'elle nous rapproche de la gloire, comme Thérèse l’a fait.

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