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© CC0/wikimedia Détail du Christ au Jardin des Oliviers, par Théodore Chassériau, 1840, huile sur toile, musée des Beaux-Arts, Lyon.
Numéro 117

Les disciples de Jésus au jardin des Oliviers

« Quelle peine pour Celui qui aime, d’être seul et de ne pouvoir se confier aux siens ! Que de fois mon Cœur souffre de la même douleur, et que de fois cherchant quelque soulagement près de ses âmes choisies, Il les trouve endormies !... En vain, Je tente de les réveiller, de les sortir d’elles-mêmes, de leurs préoccupations personnelles, de leurs vains et inutiles entretiens… Trop souvent, elles me répondent, sinon en paroles, du moins en actes : "Je ne puis maintenant, j’ai trop à faire, je suis trop fatiguée, j’ai besoin de paix !..". »

« Lorsque votre cœur souffre davantage, c’est alors que vous devez aussi appeler Dieu votre Père. Suppliez-Le de vous aider, exposez-Lui vos souffrances, vos craintes, vos désirs, et, par le cri de votre douleur, rappelez-Lui que vous êtes son enfant. Priez-Le avec une confiance d’enfant et attendez tout de Celui qui est votre Père. Lui-même vous soulagera et vous donnera la force nécessaire pour traverser la tribulation ou la souffrance, qu’elle soit la vôtre ou celle des âmes qui vous sont confiées. »

« Mon âme, triste et désemparée, allait souffrir d’une angoisse plus mortelle encore, car sous le poids des iniquités de l’humanité et en retour de tant de souffrances et de tant d’amour, Je ne voyais qu’outrages et ingratitudes. […] J’acceptai ce calice pour l’épuiser jusqu’à la lie. Je l’ai fait pour vous apprendre à ne pas reculer en face de la souffrance. Ne la croyez jamais inutile, même si vous n’en voyez pas le résultat : soumettez votre jugement et laissez la Volonté divine agir et s’accomplir en vous. »

Carême 1923
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