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Lundi 18 août 2025

Autobiographie

La douceur de la souffrance partagée


Mise en contexte

Thérèse poursuit le récit des événements familiaux qui ont suivi sa prise d'habit le 10 janvier 1889, ainsi que leurs répercussions sur sa vie spirituelle.


Thérèse m'écrit

« Comme je viens de le dire la journée du 10 janvier fut le triomphe de mon Roi, je le compare à l’entrée de Jésus à Jérusalem le jour des rameaux, comme celle de notre Divin Maître, sa gloire d’un jour fut suivie d’une passion douloureuse et cette passion ne fut pas pour lui seul ; de même que les douleurs de Jésus percèrent d’un glaive le cœur de sa Divine Mère, ainsi nos cœurs ressentirent les souffrances de celui que nous chérissions le plus tendrement sur la terre. [...] O ma Mère chérie ! qu’elle a été douce notre grande épreuve, puisque de tous nos cœurs ne sont sortis que des soupirs d’amour et de reconnaissance ! … Nous ne marchions plus dans les sentiers de la perfection, nous volions toutes les 5. Les deux pauvres petites exilées de Caen tout en étant encore dans le monde n’étaient plus du monde ... »

Ms A 73


Je comprends

Le jour de sa prise d'habit fut un grand bonheur pour Thérèse, mais il fut suivi de l'aggravation de la maladie de son père, qui dut être interné dans une maison de santé à Caen. Ce fut une période de grandes souffrances pour Thérèse et ses quatre sœurs : Agnès et Marie, qui vivaient au Carmel avec elle, Léonie et Céline, installées à Caen pour être au plus près de leur père. L'union de cœur des cinq sœurs dans la compassion pour les souffrances de leur père leur apporta un sentiment de douceur et de légèreté qui permis de traverser la dure épreuve.


Je prie et j'agis

L'expérience de Thérèse et de ses sœurs est particulière. Pourtant, ce témoignage de traversée d'une souffrance dans la douceur et la légèreté ne peut-il pas nous toucher également ? Osons demander à Dieu une telle grâce !

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