
Dimanche 17 août 2025
Guérison d’un missionnaire qui n’avait pas confiance en l’intercession de Thérèse
Mise en contexte
Voici le récit du révérend père T., missionnaire apostolique, Paris, 1912.
Thérèse agit
« L’année dernière, au commencement du mois de juin, je rentrai en France après vingt-six ans passés à la presqu’île de Malacca. L’état de ma santé était déplorable ; j’étais atteint de dysenterie aiguë et persistante.
Pendant deux mois et demi, j’ai suivi avec la plus scrupuleuse exactitude les prescriptions d’un des meilleurs docteurs de la ville d’Angers. Loin de s’améliorer, l’état de ma santé semblait au contraire être plus mauvais. Inspiré par la Sainte Vierge, le jour de l’Assomption, je me suis rendu au carmel d’Angers pour demander aux bonnes religieuses de bien vouloir prier pour moi. La mère prieure me promit de prier et de faire prier à mes intentions, et me dit de commencer une neuvaine à sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. Sans détour, j’avouai à cette bonne mère que j’avais peu de confiance en la Servante de Dieu. Cet aveu la scandalisa un peu, je le confesse ; cependant, pressé par elle, je commençai une neuvaine.
Pendant cette neuvaine, j’ai prié avec ferveur, demandant à Dieu, par l’intercession de sœur Thérèse, de me rendre la santé du corps et du cœur. J’étais dans un état de découragement impossible à décrire.
La neuvaine terminée, je suis retourné au carmel plus désespéré que jamais. Loin d’être améliorée, ma santé était encore plus mauvaise. La mère prieure, après bien des encouragements, me fit accepter de commencer une seconde neuvaine qui me laissa dans le même état… « Encore une neuvaine ! » me dit, pour la troisième fois, la mère. J’obéis sans discussion et… la troisième neuvaine terminée, j’étais guéri !
Merci à sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Grâce à elle, je puis repartir évangéliser mes chers Chinois. Avant de quitter la France, je tenais à remercier ma bienfaitrice en faisant connaître ce qu’elle avait fait pour moi qui, auparavant, n’avais point confiance en elle. J’espère que cette bonne petite sainte m’aura pardonné ! »
ACL
Je prie et j'agis
Dieu Notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.