
La communion des saints
Mise en contexte
À bout de forces, Thérèse a posé la plume pour prendre le crayon de bois, plus facile à utiliser pour elle afin de composer cette véritable lettre d’adieu à son frère spirituel, l’Abbé Maurice Bellière.
Thérèse m'écrit
« Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière. Il vous semble que participant à la justice, à la sainteté de Dieu je ne pourrai comme sur la terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la miséricorde infinie du Seigneur ? Je crois que les Bienheureux ont une grande compassion pour nos misères, ils se souviennent qu’étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu’elle ne l’était sur la terre, c’est pour cela qu’ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous. »
Je comprends
Thérèse insiste sur la communion des saints, c’est-à-dire sur la prière des frères et sœurs du Ciel. Puisqu’ils sont désormais pleinement unis à Dieu, ils œuvrent pour le bien de celles et ceux qui sont encore sur la terre. C’est d’ailleurs ce que la petite sainte a elle-même promis : « Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre ».
Je prie et j'agis
Je peux prier aujourd’hui pour les âmes du purgatoire.