
« En regardant la Sainte Vierge... »
Mise en contexte
En ce jour où nous fêtons la Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, Thérèse nous dit ce qu’elle pense du voyage qu’elle effectua vers Aïn Karem et de tous les autres, à Bethléem ou lors de la fuite en Égypte.
Thérèse me parle
Mère Agnès : Elle me parla de la lettre d'un prêtre qui disait que la Sainte Vierge ne connaissait pas par expérience les souffrances physiques.
En regardant la Sainte Vierge ce soir, j'ai compris que ce n'était pas vrai ; j'ai compris qu'elle avait souffert non seulement de l'âme, mais aussi du corps. Elle a souffert beaucoup dans les voyages, du froid, de la chaleur, de la fatigue. Elle a jeûné bien des fois.
... Oui, elle sait ce que c'est que de souffrir.
... Mais c'est peut-être mal de vouloir que la Sainte Vierge ait souffert ? Moi qui l'aime tant !
Je comprends
Thérèse se fait ici théologienne en s’opposant à la réflexion d’un prêtre. Ce n’est pas parce que Marie était immaculée qu’elle n’a pas souffert physiquement, au-delà de la souffrance spirituelle. Elle a communié à la vie humaine dans ses éléments essentiels et nous est ainsi proche.
Je prie et j'agis
Je peux méditer sur le voyage (145 kms) que fit Marie entre Nazareth et Aïn Karem, le lieu retenu comme la maison d’Elisabeth et Zacharie. Qu'est-ce que cela m'inspire ?