
« Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi »
Mise en contexte
Début juin 1897, la santé de Thérèse semble un peu meilleure, ce qui n'est pas sans surprendre l'intéressée…
Thérèse me parle
« Elle allait mieux et cela l'étonnait ; elle était obligée de réagir pour ne pas s'en attrister.
"... La Sainte Vierge fait bien mes commissions, je lui en donnerai une autre fois ! Je lui répète bien souvent : « Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi. » Il a entendu, et c'est ce qu'il a fait. Je ne comprends plus rien à ma maladie. Voilà que je vais mieux ! Mais je m'abandonne et je suis heureuse quand même. Qu'est-ce que je deviendrais si je nourrissais l'espoir de bientôt mourir ! Que de déceptions ! Mais je n'en ai aucune, parce que je suis contente de tout ce que le bon Dieu fait, je ne désire que sa volonté." »
Je comprends
De nouveau Thérèse est fidèle à ce qu’elle a écrit. Dans sa dernière poésie consacrée à la Vierge Marie, elle demandait : « Tout ce qu'Il m'a donné Jésus peut le reprendre / Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi... » (PN 54,16) Thérèse continue de pratiquer l’abandon à la volonté divine, dépassant son désir de rejoindre le Seigneur par sa mort. Elle trouve son contentement dans l’accueil confiant de la volonté divine.
Je prie et j'agis
Je cherche à poser un acte d’abandon à la volonté de Dieu à propos d'une de mes préoccupations du moment.