« Courage ! Bientôt, vous serez chez-vous. »

Nous retrouvons le contexte de la 1ère Guerre Mondiale mais cette fois-ci du côté des civiles et d'une affaire de famille.

Début janvier 1915, madame Sans fait une neuvaine à Thérèse afin de lui demander de l’aide pour une affaire familiale. Elle lui demande de se manifester à quelqu’un de sa famille. Or, la seule personne pouvant arranger la situation est son neveu, alors mobilisé à La Rochelle. Le cinquième jour de la neuvaine, dans la nuit, le neveu est réveillé par une main qui lui frappe les pieds. Pensant qu’il s’agit de son camarade de chambrée, il grogne : « Eh bien ! Que voulez-vous ? » Mais, à sa grande surprise, il voit Thérèse à ses pieds. Elle lui dit : « Courage ! Bientôt, vous serez chez-vous. » Il ignore alors tout de la neuvaine faite par sa tante. Le 14 janvier suivant, il est réformé, et le lendemain il rentre chez-lui, ce qui lui permet de régler le problème familial.

Dieu notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.