
Amour-propre et amour du bien
Mise en contexte
Thérèse a commencé à faire le récit de sa vie familiale à Alençon, précisant dès le début qu'elle n'allait pas raconter son histoire personnelle, mais écrire : « mes pensées sur les grâces que le Bon Dieu a daigné m'accorder ». Elle rédige ce récit, appelé le Manuscrit A, en 1895. À cette époque, elle peut donc rétrospectivement porter un regard sur le passé, durant lequel, écrit-elle, son « âme a mûri à travers de multiples épreuves ».
Thérèse m'écrit
« Jésus veillait sur sa petite fiancée, Il a voulu que tout tournât à son bien, même ses défauts qui, réprimés de bonne heure, lui ont servi à grandir dans la perfection... Comme j'avais de l'amour-propre et aussi l'amour du bien, aussitôt que j'ai commencé à penser sérieusement (ce que j'ai fait bien petite) il suffisait qu'on me dise qu'une chose n'était pas bien, pour que je n'aie pas envie de me le faire répéter deux fois... […] N’ayant que de bons exemples autour de moi je voulais naturellement les suivre. »
Je comprends
Thérèse a conscience de ses défauts, elle réfléchit à ce qui lui est dit, elle écoute les personnes qui l'entourent de leur amour, elle est obéissante et s'efforce de ne pas répéter ses erreurs, elle progresse ainsi sur la voie de la perfection de l'amour.
Je prie et j'agis
Suis-je à l'écoute de ce que les autres me renvoient sur mon comportement, mes erreurs et mes défauts ? Suis-je prêt à accueillir ce que le Seigneur me révèle sur moi-même et déterminé à avancer sur le chemin de la foi et de l'amour ?