Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour nº8 - Mardi 6 février 2024

« La Madone m’a protégée, alors que je ne la connaissais pas encore. Elle est toujours avec nous, et nous, nous ne devons désirer que contenter le Patron »

Avant d’oser parler de son désir de devenir religieuse, Bakhita pria durant deux ans la Vierge, ce qui lui donna la force d’en parler à son confesseur. 

Puis Bakhita devint religieuse, à 27 ans, chez les Filles de la Charité canossiennes, confortée par les paroles de Mgr Giuseppe Sarto, alors Patriarche de Venise et futur saint Pie X : « Prononcez vos vœux sans crainte. Jésus vous veut, Jésus vous aime. Vous, aimez-le, et servez-le toujours ainsi. »Elle se souviendra toujours avec émotion de ce jour :« Les vœux religieux prononcés, je reçus la médaille de Notre-Dame des Douleurs et je fus introduite dans la communauté. C’était le jour de la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1896. »

À une consœur qui n’aimait pas la laisser seule sur sa chaise roulante, Bakhita, alors âgée, répondit : « Non, non. Je ne suis jamais seule : j’ai ici Jésus, la Madone, saint Joseph, mon ange gardien, et je parle avec eux. Ne vous en faites pas pour moi. » À une autre qui lui demanda un jour combien de rosaires elle avait prié durant la journée, elle répondit : « Oh, je ne sais pas combien, mais je suis certaine que la Madone les aura tous comptés ; et si elle n’a pu les compter tous, mon Patron l’aura sans aucun doute aidée. »

Alors qu’elle avait été une esclave à la merci de ses maîtres, Joséphine fut toujours préservée et attribua cette grâce extraordinaire à la Madone qui l’a protégée avant même qu’elle ne la connaisse : « J’ai vécu au milieu de la fange, mais je n’ai jamais été souillée. Par la grâce de Dieu, j’ai toujours été préservée. La Madone m’a protégée, alors que je ne la connaissais pas encore. »

Enfin, les dernières paroles de Bakhita, juste avant de mourir le 8 février 1947, furent : « Comme je suis contente ! La Madone ! La Madone ! » Puis elle expira.


Méditation

Essayons de voir, nous aussi, les moments de notre vie où la Vierge nous a protégés ou aidés, sans que nous nous en soyons peut-être rendu compte jusqu’à ce jour, et combien elle nous aime.

Bakhita fit siennes ces paroles de sainte Madeleine de Canossa, la fondatrice des Canossiennes : « Celui qui s’appuie sur ma chère Madone a tout ce qu’il veut. »Soyons-en convaincus et faisons de même.

Enfin, méditons fortement ce propos de Bakhita : « La Madone est toujours avec nous, et nous, nous ne devons rien désirer d’autre que de contenter le Patron. »


Intention

  • Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père...

  • Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie..., Gloire au Père...


Prière à sainte Joséphine Bakhita

Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.

(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)

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