Marie qui défait les noeuds : comment surmonter le deuil ?

La fête du 2 novembre, qui commémore les défunts, nous offre l’occasion de parler du nœud du deuil. Il est en effet parfois très difficile de se remettre de la perte d’un être cher, avec lequel on a cheminé dans l’amour. Cette perte se transforme au fil du temps et aide à nous transformer.

La mort et l’absurdité

Dissocier la mort de la vie risque de nous faire vivre l’absurdité. Dans son ouvrage Terre des hommes, Antoine de Saint Exupéry nous livre ces paroles fortes : « Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort », et nous pourrions ajouter, inversement, que ce qui donne un sens à la mort donne un sens à la vie. C’est dire si ces deux événements sont intimement liés.

Le consentement, une étape nécessaire

La Vierge Marie peut nous aider dans ce cheminement, elle qui a vécu la mort de son divin Fils au pied de la croix. Elle est le modèle de tout consentement : le « oui » qu’elle a donné lors de l’Annonciation s’est approfondi et déployé dans toute sa vie : oui à l’Annonciation, aux heures heureuses, oui aux terribles heures de la Passion, oui aux heures glorieuses de la résurrection de son Fils tant aimé, oui au départ de son Fils lors de l’Ascension, oui à sa maternité spirituelle, qui nous permet de la prier comme notre Maman du ciel…

Et confions à Marie ce nœud si douloureux du deuil, afin qu’elle nous aide, en cette épreuve du consentement, à vivre d’espérance.