
"la plus belle mort d'amour"
Mise en contexte
En ce samedi saint, Thérèse nous aide à méditer sur la mort de Jésus en croix qui est une mort d’amour.
Thérèse me parle
« Notre-Seigneur est mort sur la Croix, dans les angoisses, et voilà pourtant la plus belle mort d'amour. C'est la seule qu'on ait vue, on n'a pas vu celle de la Sainte Vierge.
Mourir d'amour, ce n'est pas mourir dans les transports. Je vous l'avoue franchement, il me semble que c'est ce que j'éprouve. »
Je comprends
Dans ces paroles, Thérèse précise sa pensée par rapport à ce qu’elle a écrit en 1895 dans le poème « Vivre d’amour » (PN 17). Elle prend ses distances par rapport à des interprétations de la pensée de saint Jean de la Croix dans la Vive Flamme d’amour à propos de la mort d’amour des saints. La mort d’amour serait une sortie mystique du monde « dans les transports » intérieurs de l’extase.
Thérèse prend comme modèle Jésus, pour montrer que mourir d’amour ce n’est pas achever sa vie dans une extase béate. C’est tout donner avec confiance et abandon, même à travers les cris et les angoisses. Il n’y a pas de plus belle mort que celle-ci et Thérèse espère pour elle une mort comparable, dans ses dispositions de cœur.
Je prie et j'agis
Avec la Vierge Marie, dans le silence du samedi saint, je médite sur l’amour de Jésus crucifié pour moi.