
La dévotion du pape François à Marie qui défait les nœuds
Le pontificat de François est marqué par la dévotion particulière qu’il entretient avec Marie qui défait les nœuds. Il est à l’origine de l’extraordinaire « tsunami de foi » qu’a provoqué cette nouvelle dévotion, et le pape ne manque pas une occasion, lors de ses voyages d’implanter un lieu de dévotion à Celle qui défait les nœuds de notre vie.
Le tableau original de Marie qui défait les nœuds, que l’on peut admirer dans l’église Saint-Pierre de Perlach à Augsbourg (Allemagne), aurait pu rester dans l’ombre de la petite église bavaroise. L’histoire du miracle conjugal, fixée dans cet ex-voto, a cependant connu une postérité que nul ne pouvait présager, avec la dévotion à Marie qui défait les nœuds, connue maintenant dans le monde entier. C’est grâce au travail missionnaire de nombreuses personnes, dont le futur pape François n’est pas l’un des moindres, que cette dévotion a pu naître. La ferveur populaire a fait le reste.
En 1986, le père Jorge Mario Bergoglio, futur pape François, vivait à Buenos Aires, traversant de nombreuses difficultés. Démis de ses fonctions de provincial de la Compagnie de Jésus, il enseignait alors à l’Université San José de San Miguel, occupant une modeste chambre du Collège. C’est alors qu’il reçut d’une religieuse allemande une carte de Noël, sur laquelle était reproduit le tableau de J. G. M. Schmidtner représentant Marie qui défait les nœuds.
Cette œuvre d’art l’enthousiasma : « Les nœuds de la vie doivent être remis dans les mains de la mère de Jésus, la Mère de tous ceux qui se confient en Elle. Elle se chargera de les défaire. Il suffit d’avoir la foi. » Padre Jorge fit alors reproduire l’image, d’abord en Allemagne, puis à Buenos Aires, et la fit largement diffuser en Argentine. Nombreux furent ceux qui s’engagèrent avec lui dans ce travail missionnaire. Le père Bergoglio fut nommé, en 1992, évêque auxiliaire de Buenos Aires et évêque titulaire d’Auca, puis pape François en 2013.