Il y a 195 ans, Marie est descendue à Paris

Il y a 195 ans, dans le silence d’un couvent parisien, une jeune novice rencontrait la Vierge Marie. Le monde, lui, allait changer pour toujours.

C’était dans la nuit du 18 juillet 1830, à Paris. Alors que le tumulte grondait déjà dans les rues, une jeune sœur de 24 ans, Catherine Labouré, est réveillée par un mystérieux enfant qui l’invite à se lever : « La Sainte Vierge vous attend. » Guidée à travers les couloirs jusqu’à la chapelle du couvent, Catherine s’agenouille, bouleversée : Marie est là, vivante, assise dans le fauteuil du directeur spirituel.

La Mère de Dieu parle, avertit et console. Elle annonce les malheurs imminents qui vont s’abattre sur la France dont la prophétie avec les Trois Glorieuses. Mais surtout, elle confie une mission à Catherine : faire frapper une médaille, signe visible d’un amour invisible.

Cette médaille, aujourd’hui connue sous le nom de “Médaille miraculeuse”, a touché des millions d’âmes : conversions fulgurantes, guérisons, renouveaux spirituels, élans de foi dans les cœurs les plus endormis. Et pourtant, Catherine restera humble, cachée, fidèle à sa vie simple de service jusqu’à sa mort. Elle sera canonisée non pour avoir vu la Vierge, mais pour avoir aimé jusqu’au bout.

Chaque 18 juillet, nous sommes invités à nous souvenir de cette nuit où Marie a visité la terre, non pour briller, mais pour nouer un lien d’amour avec chacun.

Comme à Catherine, Marie continue de nous parler dans le silence de la prière, de nous offrir des signes, et de nous conduire à la paix. En ce mois de juillet, confions-lui nos intentions, nos chaînes, nos impasses. Marie qui défait les nœuds, apprends-nous à nous abandonner comme Catherine, à te faire confiance dans l’épreuve, et à porter, jour après jour, les signes de ton amour dans nos vies.