
Sainte Marguerite (1247-1287) sauve la ville de Cortone
D'abord mariée et mère de famille, Marguerite perd son époux et se retrouve seule à la rue, avec ses enfants, sans un sou. Elle se réfugie dans une église où elle est recueillie par des Franciscains de Cortone (Italie, Toscane). Là, elle sait que Dieu l'appelle. Elle adhère à un tiers ordre franciscain et mène désormais une vie de prière et de charité, fondant un dispensaire, dit de « Sainte-Marie du Pardon »
Au XIIIe siècle, Florence et sa région sont l'épicentre de violents combats opposant Guelfes et Gibelins. A la fin de la vie de la sainte, 25 000 hommes menacent Cortone, qui peine à rassembler seulement 1 650 soldats. C'est évident : la cité va tomber. On supplie Marguerite, dont les grâces mystiques sont déjà connues, de demander à Dieu d'intervenir en faveur de la petite ville. Elle se met à prier comme jamais.
La bataille s'engage. Contre toute attente, les Guelfes s'enfuient comme si une force invisible les repoussait. Cortone est sauvée. A échelle humaine, c'est impossible.
Au début du XVIe siècle, le pape Léon X autorise le clergé de la cité à célébrer la mémoire de Marguerite. Benoît XIII l'inscrit au catalogue des saints 1728.
Légende de la vie et des miracles de sainte Marguerite de Cortone dédiée aux frères et sœurs du Tiers Ordre de Saint-François-d'Assise écrite en langue latine par son confesseur Fr. Giunta Bevegnati de l'Ordre des Mineurs et traduite par Mgr Luquet, évêque d'Hésébon, Paris, Veuve Poussièlgue-Rusand, 1859.