Sainte Macrine (+ 379) guérit miraculeusement d’une tumeur

La tumeur apparue sur le sein de Macrine grossit jour après jour sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit. Bientôt, le mal se propage au reste du corps et les jours de l’abbesse d’Annesi (Turquie actuelle), sœur de saint Basile de Césarée et de saint Grégoire de Nysse, sont comptés.

Confiante en Dieu, elle s’abandonne à la providence et passe ses jours et ses nuits à prier. Sa mère la supplie de consulter un médecin mais elle s’y refuse car, dit-elle, Dieu conduit ses pas. Un soir, n’y tenant plus, elle se rend avec difficultés dans l’église abbatiale pour demander au Seigneur de la soulager. Elle pleure et des larmes tombent sur sa plaie. Il lui vient alors une idée : elle prend un peu de terre dans sa main qu’elle dépose sur sa tumeur tout en invoquant le Christ et sa Mère.

Revenue dans sa cellule, elle trouve aussitôt le sommeil. Au matin, elle demande à l’une des religieuses de tracer un signe de croix sur son sein qui, étrangement, ne la fait plus souffrir mais dont l’aspect est identique à la veille.

La moniale s’exécute et aussitôt, l’abcès disparaît, ne laissant qu’une petite cicatrice sur la peau de la sainte.