
Saint Stapin (VIIIe siècle) : il laisse une empreinte miraculeuse sur une pierre
Vers 685, Stapin, ermite, est nommé évêque de Carcassonne (France, Aude) malgré son indifférence absolue des honneurs.
Il ignore comment remplir une telle mission, lui, l’humble priant. Il implore le Christ jour et nuit de l’éclairer et passe de longs moments dans la solitude, se retirant au sommet d’une colline au sud-est de Dourgne (France, Tarn). Là, il s’agenouille de longues heures et demande à Dieu de le préserver de tous péchés.
Un jour, des fidèles gravissent la colline et surprennent le saint en extase, les yeux levés au ciel.
Une fois revenu à lui, Stapin s’excuse de ne pas avoir prêté attention à eux et s’en va sans plus attendre. A cet instant, l’un des hommes aperçoit une excavation sur la pierre où Stapin s’était agenouillé. Il ne peut contenir son émotion : les genoux du bienheureux ont laissé une empreinte miraculeuse sur la pierre !
Source : d’après Antonin Montagné, Saint Stapin, évêque de Carcassonne, sa vie et son époque, son culte et ses miracles, Albi, Imprimerie des Apprentis-Orphelins, 1910.