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Mercredi 14 septembre 2022

Saint Pierre de Tarentaise (vers 1102-1174) : il guérit longtemps après sa mort une femme aveugle

Moine cistercien au monastère de Bonnevaux (France, Isère), Pierre devient le premier abbé de Notre-Dame de Tamié (France, Savoie). Il est ensuite désigné comme archevêque de Tarentaise, sous le nom de Pierre II, ce qui soulève en lui une tempête d’interrogations, tant son humilité est grande.   

Après sa mort, son corps est inhumé à l’abbaye de de Notre-Dame de Bellevaux (France, Haute-Saône). De multiples guérisons surviennent alors sur son tombeau. Voici l’une d’elles, consignée par les autorités ecclésiastiques du temps : 

Un abbé d’un monastère suisse avait ouï-dire que Pierre accomplissait des miracles. Une femme de son entourage, devenue aveugle suite à une terrible maladie, semblait désespérée. L’abbé décida de l’emmener en pèlerinage sur le tombeau du saint. 

Parvenus sur place, il commence par demander aux moines de Bellevaux de lui procurer un petit morceau de la coule du saint. 

Tous deux se recueillirent de longs instants près du tombeau. Puis l’abbé plaça le morceau d’étoffe sur les yeux de la femme. Ensemble, ils récitèrent un Pater et un Ave. Aux derniers mots de cette prière, celle qui était privée de sa vue depuis des années, s’exclama : « Je vois, je vois, père ! »

Pierre de Tarentaise a été canonisé dès 1191 par le pape Célestin III.

Source : d’après Anselme Didier, Saint Pierre de Tarentaise : essai historique, Tamié, 1935 ; Odile Bebin-Langrognet, De Savoie en Comté : saint Pierre de Tarentaise, Paris, L’Harmattan, 2012.

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