Saint Hugues Canefro (1148-1233) fait jaillir une source

Au début du XIIIe siècle, par une chaude journée d'été, le personnel féminin de l'hôpital de la Commenda de San Giovanni di Pré à Gênes (Italie, Ligurie) lave le linge des malades.

Mais subitement, les femmes sont contraintes d'interrompre leur tâche car l’approvisionnement en eau vient à manquer, la fontaine de l'établissement s’étant asséchée. C'est grave : les mauvaises conditions d'hygiène aidant, on craint que des maladies surviennent à cause de la malpropreté. De plus, aucune autre source d'eau ne se trouve aux alentours.

Les plaintes des femmes arrivent aux oreilles d'Hugues. Il vient à leur rencontre pour s'enquérir de la cause de leur trouble. L'une des femmes le supplie de leur donner de l’eau ; comme il répond qu'il ne sait que faire, on lui rétorque qu'il faut qu'il prie tout simplement. Et lui, à son tour, de leur demander de prier également. « Je ne suis pas le Seigneur. Lui a dit que la foi fait des miracles. Avez-vous la foi ? », lance le saint à ses interlocutrices qui se mettent à pleurer de désespoir.

Voyant la situation se dégrader, Hugues invoque le Christ et fait un grand signe de croix. A cet instant, une eau pure jaillit du rocher de la fontaine.

Ce miracle a été attesté par l’archevêque de Gênes, Otto Fusco, et par quatre de ses chanoines.