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Mercredi 16 avril 2025

Saint Benoît Labre (1748-1783) guérit une jeune femme

Vers 1771, par un jour d'averse, saint Benoît Labre pénètre dans un petit village non loin de Fabriano (Italie, Marches), où il est allé vénérer le tombeau de saint Romuald.

Sur le seuil d'une minuscule maison, il aperçoit une femme vêtue d'habits de deuil. Elle pleure. Le saint s'aperçoit qu'elle est enceinte. Il s'approche d'elle. La femme lève les yeux dans sa direction et, surprise de découvrir un jeune homme portant des haillons, elle l’invite à entrer chez elle pour se mettre au sec.

Touché par son invitation, Benoît lui demande dans un italien très approximatif pourquoi elle verse tant de larmes. Il obtient cette réponse : son mari, couvreur, est mort récemment de façon accidentelle en tombant d’un toit ; elle n'a plus d'argent, et elle reste veuve avec deux enfants à nourrir, et un troisième sur le point de venir au monde. La femme lui explique également qu'elle a pour voisine une famille composée de trois sœurs, encore plus pauvre que la sienne.

Une de ces sœurs, Vincenza, souffre depuis neuf ans d’une maladie incurable. Celle-ci est bientôt prévenue qu'un étrange vagabond parlant sans cesse de Dieu se trouve dans le village. Elle veut lui parler. Benoît se rend à son chevet.

Là, se mettant à parler subitement un italien impeccable, Benoît l'édifie en lui disant qu'il faut aimer Dieu, son prochain, et fuir les plaisirs trompeurs de ce monde. Subitement, Vincenza est guérie, totalement et définitivement.

C'est en 1860 que le pape IX béatifie Benoît Labre. Léon XIII le canonise en 1881.

Marc Loison, Benoit Labre. Entre contestations et rayonnement spirituel 1748-1783, Paris, Salvator, 2014.

Albéric de Palmaert, Vivre l'Évangile avec Benoît-Joseph Labre, préface de Mgr Jean-Paul Jaeger. Pierre Téqui éditeur, 2019.

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