
La bienheureuse Maria Angela Astorch (1592-1665) : elle reste incorrompu 271 ans après son décès
Le corps de Maria Angela Astorch, religieuse espagnole, est resté conservé dans un état extraordinaire au monastère des capucines de Murcie (Espagne) dont elle avait été l’abbesse. Son histoire est prodigieuse.
A partir de 1661, la bienheureuse est atteinte d’une maladie neurologique incurable à l’époque. Elle continue néanmoins de mener une vie spirituelle exceptionnelle.
Quelques heures après sa mort, tandis que l’on prépare ses obsèques, les religieuses remarquent l’étonnante souplesse des membres et l’aspect inhabituel du visage : la défunte semble dormir. Un constat identique est dressé le jour de l’inhumation.
En 1683, une première exhumation est pratiquée en présence des autorités diocésaines. « Corps intact, les yeux pleins et brillants », 18 ans après sa mort !
La seconde exhumation remonte à 1725. Prêtres diocésains, médecins et juristes y assistent. Leur avis est unanime : corps toujours incorrompu !
La dépouille est examinée une dernière fois en 1867. Les procès-verbaux sont sans appel : cadavre conservé à l’encontre des lois naturelles mais présentant des traces partielles de dessèchement.
En 1936, la dépouille, conservée miraculeusement, a été profanée.
Surnommée la « mystique du bréviaire », Maria Angela a été béatifiée en 1982 par saint Jean-Paul II.
Source : d’après Beata Maria Angela Astorch, Clarisa Capuchina (1592-1665), Lazaro Iriarte, Ed., Asis, 1982.