La confiance simple et amoureuse

Thérèse, descendue à l’infirmerie, continue sa correspondance avec son frère spirituel, l’Abbé Bellière.

« Pour ceux qui l’aiment et qui viennent après chaque indélicatesse Lui demander pardon en se jetant dans ses bras, Jésus tressaille de joie, Il dit à ses anges ce que le père de l’enfant prodigue disait à ses serviteurs : « Revêtez-le de sa première robe, mettez-lui un anneau au doigt, réjouissons-nous. » Ah ! mon frère, que la bonté, l’amour miséricordieux de Jésus sont peu connus !... Il est vrai que pour jouir de ces trésors, il faut s’humilier, reconnaître son néant, et voilà ce que beaucoup d’âmes ne veulent pas faire, mais, mon petit frère, ce n’est pas ainsi que vous agissez, aussi la voie de la confiance simple et amoureuse est bien faite pour vous. »

Thérèse se veut rassurante face au jeune Maurice, rongé par les scrupules. La petite sainte rappelle donc à son frère un point fondamental : Dieu est miséricordieux. Il s’agit donc d’être, comme Thérèse, animé par une dynamique de confiance envers ce Dieu bon, ce Dieu qui ne veut que notre bonheur.

Je peux choisir aujourd’hui de recevoir de sacrement de réconciliation afin de faire l’expérience de la miséricorde divine.