
Une seule merveille à Paris : Notre-Dame-des-Victoires
Mise en contexte
Le pèlerinage à Rome débuta le 7 novembre 1887, au départ de Paris. Quelques jours auparavant, Louis Martin avait emmené ses deux filles, Céline et Thérèse, dans la capitale pour leur faire découvrir ses merveilles. Thérèse relate son expérience à Notre-Dame-des-Victoires.
Thérèse m'écrit
« (...) "Notre Dame des Victoires". Ah ! ce que j’ai senti à ses pieds je ne pourrais le dire… Les grâces qu’elle m’accorda m’émurent si profondément que mes larmes seules traduisirent mon bonheur, comme au jour de ma première communion… La Sainte Vierge m’a fait sentir que c’était vraiment elle qui m’avait souri et m’avait guérie. J’ai compris qu’elle veillait sur moi, que j’étais son enfant, aussi je ne pouvais plus lui donner que le nom de « Maman » car il me semblait encore plus tendre que celui de Mère… Avec quelle ferveur ne l’ai-je pas priée de me garder toujours et de réaliser mon rêve en me cachant à l’ombre de son manteau virginal !... »
Je comprends
Thérèse verse des larmes de joie en recevant en ce lieu béni une grâce insigne : la certitude que c’est bien la Vierge Marie qui lui a souri et l’a guérie de sa mystérieuse maladie le 13 mai 1883. Cette expérience confirme profondément son intime relation avec la Vierge Marie, qu’elle appelle affectueusement sa "Maman".
Je prie et j'agis
Recevoir une grâce mariale à Notre-Dame-des-Victoires n'est pas réservé à Thérèse seule. De nombreux fidèles continuent de se rendre en pèlerinage pour prier devant l'imposante statue de Notre-Dame. En ce début de temps pascal, il est bénéfique, pour ceux qui le peuvent, de faire ce pèlerinage, que ce soit dans ce lieu ou dans tout autre sanctuaire marial.