Thérèse descend du Ciel et lui donne des fleurs mystérieuses

En 1913, sœur Thérèse s'invite en Irlande au chevet d'une maman en danger.

Le 24 janvier 1913, en Irlande, Mary Mac Nelis met au monde une petite fille qui doit être baptisée le surlendemain sous les noms de Marie-Françoise-Thérèse, ce qui correspond aux trois prénoms de Thérèse. Peu après l’accouchement, la mère se meurt. Cependant, une neuvaine a été commencée pour elle au carmel de Lisieux le 20 janvier, et un portrait de Thérèse est accroché au-dessus de son lit. L’entourage de la jeune maman suggère à sa fille, Kathleen, âgée de 4 ans, de demander à la « Petite Fleur » la guérison de sa mère, et de lui promettre d’offrir sa première communion en son honneur.

Le lendemain, la petite fille apporte à sa mère, toujours très faible, six fleurs blanches d’une beauté remarquable, des perce-neige. On les met dans un vase sur un petit autel, sans y accorder trop d’importance. Quelques heures plus tard, un « parfum exquis » émane de ces fleurs normalement inodores. La mère demande alors à l’enfant où elle les a prises. La petite fille répond : « Une religieuse a volé vers moi avec elles et a dit que Maman irait mieux, et puis elle s’est envolée. » Depuis cet instant, l’état de santé de la mère s’est amélioré, et le parfum a duré encore plusieurs jours.

Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre sauveur, souviens-toi que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions. Je m’en remets à toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.