Thérèse arrête un boeuf

Le 28 juillet 1926, à Zdole en Slovénie, Anne va chercher de l’eau. Elle traverse l’enclos dans lequel pâture le bétail de son frère lorsqu’un bœuf s’élance vers elle, la renverse et la traîne par terre puis, avec ses cornes, la prend et la lance en l’air. Des témoins qui passaient par-là viennent lui porter secours, le bœuf s’éloigne un peu. Anne reprend ses esprits, assise sur l’herbe, pensant que son calvaire est terminé. Mais l’animal charge à nouveau, la traîne sur seize mètres et la lance une nouvelle fois en l’air. Il se dirige encore vers elle et s’apprête à la transpercer avec ses cornes quand soudain Thérèse, vêtue de blanc, s’interpose entre le bœuf et Anne. Aussitôt, l’animal s’arrête et abandonne sa victime, qui est la seule à avoir vu l’apparition.

Sérieusement blessée, Anne a des lésions internes. Pendant quatre jours, elle vomit du sang. La quatrième nuit, elle implore Thérèse de lui venir en aide. À l’aube, elle lui apparaît de nouveau et lui dit : « Tu guériras. En reconnaissance, tu orneras la statue de la Sainte Vierge et tous les mercredis et samedis tu feras brûler une lampe devant elle. Tu publieras également cette faveur dans des feuilles religieuses pour l’édification des âmes. Demain, tu pourras déjà vaquer à tes occupations. ». Effectivement, le lendemain, Anne est guérie, quand tous les témoins pensaient qu’elle ne survivrait pas.

Dieu Notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.