
Théophane Vénard
Mise en contexte
Thérèse a écrit ce poème le 2 février 1987 et elle offre ce poème à son saint bien-aimé, Théophane Vénard, à l’occasion de l’anniversaire de sa mort. Théophane était prêtre missionnaire étranger au Tonkin et fut martyrisé à l’âge de 31 ans.
Thérèse m'écrit
« Tous les Elus célèbrent tes louanges O Théophane ! Angélique Martyr Et je le sais, dans les Saintes phalanges Le séraphin aspire à te servir !... Ne pouvant pas, exilée sur la terre Mêler ma voix à celle des Elus, Je veux aussi sur la rive étrangère Prendre ma lyre et chanter tes vertus.....
Ton court exil fut comme un doux cantique Dont les accents savaient toucher les cœurs Et pour Jésus, ton âme poétique A chaque instant faisait naître des fleurs. En t'élevant vers la Céleste sphère Ton chant d'adieu fut encor printanier Tu murmurais : "Moi, petit éphémère Dans le beau Ciel, je m'en vais le premier!..." »
Je comprends
Pour Thérèse, par son martyre, Théophane Vénard a goûté au bonheur de s'offrir à l’amour de Dieu. Elle demande son aide pour pouvoir, à son exemple, s'offrir elle aussi pour les pécheurs. Elle exprime son grand désir d’être missionnaire, si sa santé le permet. Ne pouvant l’être de façon « concrète », Thérèse choisit de l’être à travers la prière.
Je prie et j'agis
Plaçons-nous à l’école des saints pour désirer, nous aussi, la sainteté dans une relation intime et unique avec Dieu.