Sauvé de la noyade par Thérèse

Un jour de mars 1915, vers 22 heures, le soldat Joseph Derrien marche avec plusieurs frères d’armes à travers la campagne aux environs d’Anzin-Saint-Aubin dans le Pas-de-Calais. Se trouvant à environ une trentaine de mètres de ses camarades, dans le noir, il ne voit rien et ne trouve pas son chemin. Apercevant quelque chose de plus clair qu’il prend pour une route, il pose son pied. Mais il s’agit en réalité d’une rivière profonde dont le courant est très dangereux. Il tombe à pic à l’endroit le plus profond, et ne sait pas nager. Se sentant perdu, il crie : « Ma sœur Thérèse, venez à mon secours ! »

À l’instant même, sans aucun effort de sa part, il se sent déposé sur le bord de la rivière. Il court alors vers ses camarades, ruisselant d’eau, et leur explique sa mésaventure. Lorsqu’ils voient l’endroit de sa chute, les autres soldats ne peuvent croire qu’il s’en soit sorti seul sans une aide extérieure. Sans rien dire, Joseph Derrien pense : « C’est un miracle, c’est ma sœur Thérèse qui m’a sauvé la vie. »

Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre sauveur, souviens-toi que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions. Je m’en remets à toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.