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Vendredi 14 mars 2025
Prières

Recevez la lumière de Jésus miséricordieux


Mise en contexte

Thérèse portait ce billet sur son cœur au jour de sa profession, le 8 septembre 1890. La copiste, sœur Madeleine de Jésus explique : « Ce jour-là, la Servante de Dieu portait sur son cœur le petit billet suivant qu’on a retrouvé joint à ses vœux, après sa mort (inséré par nous dans le manuscrit) ». C’était la coutume que la novice porte ainsi un billet formulant une grâce pour elle-même et pour ses amis. Il était de tradition d’assurer que toute prière formulée au moment de la prostration, bras en croix, sur le tapis de bure, fut exaucée.


Thérèse m'écrit

« O Jésus, mon divin époux ! Que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant que [je] fasse la plus légère faute volontaire. Que je ne cherche et ne trouve jamais que toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais toi Jésus sois tout !... Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma paix, Jésus je ne te demande que la paix, et aussi l'amour, l'amour infini sans limite autre que toi, l'amour qui ne soit plus moi mais toi mon Jésus. Jésus que pour toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux... Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à toi. (...) Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant moi me préparer... »

RP 4

Je comprends

En cette première semaine de Carême, le billet de profession de Thérèse résonne fortement avec les lectures du jour : ainsi le psaume 129 : « Si tu retiens les fautes Seigneur, qui subsistera ? »

Thérèse voit sa vêture comme une seconde robe de Baptême, revêtant de nouveau le vêtement blanc du Christ-Lumière, vêtement de lumière, immaculé : “prends-moi avant que [je] fasse la plus légère faute volontaire”. Un rituel permet aux enfants qui se préparent à la première communion de se laisser revêtir - telle Thérèse le jour de sa profession - d'une “seconde” robe de baptême à l’issue de leur première confession. ils portent également un cierge symbolisant la Résurrection. Quelle joie ineffable dans leurs yeux ! Quelle dignité de l'homme ainsi revêtu par la lumière de la Miséricorde ! C'est à cette enfance là, restaurée dans sa filiation divine que nous sommes appelés à ressembler. Par une nouvelle réponse d'amour à un amour qui nous précède et nous dépasse, disons un nouveau oui.


Je prie et j'agis

Viens Seigneur en ce tout début de carême, viens revivre en moi les promesses de mon baptême et conduis-moi au sacrement de ta Miséricorde. Je te supplie, avec Thérèse de pouvoir dire : “prends-moi avant que [je] fasse la plus légère faute volontaire”.

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