
Pain vivant descendu des Cieux !
Mise en contexte
Cette récréation de Noël 1894 contient et pénètre en profondeur tout le mystère de l’Incarnation. Les anges se succèdent pour clamer le mystère : l’ange de l’Enfant-Jésus puis l’ange de la Sainte-Face, l’ange de la Résurrection, l’ange de l’Eucharistie que nous écoutons ici.
Thérèse m'écrit
L'ANGE DE L'EUCHARISTIE
Pain vivant descendu des Cieux !.... Grappe dorée qui fera germer les vierges, daigne aussi me faire entendre le doux son de ta voix, à moi qui jusqu'à la fin des siècles t'adorerai dans le sanctuaire. O Verbe divin ! que l'amour doit réduire au silence, il faudrait que les ministres de tes autels te touchent avec la même délicatesse que Marie lorsqu'elle t'enveloppe de langes…
Je comprends
En ce temps pascal, il nous est donné de contempler ce “Pain vivant descendu des Cieux ” (Jn 6, 58). Nous savons l’importance de l’Eucharistie dans la vie de Thérèse qui exprime si souvent son désir de communier chaque jour, ce qui n’était pas encore d’usage en son temps. Thérèse emploie souvent cette image de la grappe. Ici la grappe est dorée : lumineuse, irradiant source de toute fécondité, source de tout amour. L’hostie se dessine devant nos yeux en lisant ces lignes.
Je prie et j'agis
Je prie pour un prêtre que je connais afin qu’il “touche [l’hostie] avec la même délicatesse que Marie lorsqu’elle [t] l’enveloppe de langes”.