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Dimanche 13 octobre 2024
Miracles

« N’aie pas peur, tu seras sauvé »


Mise en contexte

Beaucoup de "poilus" mobilisés pendant la 1ère Guerre Mondiale ont témoigné de la protection de la sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus (qui ne sera béatifiée qu'en 1923). Voici un exemple au tout début du terrible conflit.


Thérèse agit

Le 10 octobre 1914, Marcel Dutoit, sergent dans la 10e compagnie du 8e régiment territorial d’infanterie se trouve en arrière-garde du 3e bataillon qui rentre à Lille. Bientôt, la compagnie se trouve à la merci de la cavalerie allemande, sans canons ni batteries. En tant que sous-officier, il est particulièrement visé par les tirs ennemis : trois mitrailleuses sont braquées sur lui. Touché par une balle au niveau du col du fémur, il tombe dans un fossé plein d’eau au bord de la route aux alentours d’Armentières. Incapable de bouger, il se prépare à être fait prisonnier par les Allemands quand, au bout de vingt minutes, à sa grande surprise, des fermiers français viennent le relever et l’emmènent dans leur ferme. Ils le cachent dans leur grange en compagnie de deux chevaux. Quelques minutes plus tard, des soldats allemands entrent dans la ferme et la fouillent, mais ne parviennent pas à retrouver le sergent.

Il reste ainsi caché dans la grange pendant une semaine. À plusieurs reprises, parfois jusqu’à une dizaine de fois par jour, la ferme est perquisitionnée par les Allemands, mais Marcel Dutoit n’est jamais trouvé. Il écrit : « J’avais la conviction très nette que sœur Thérèse me gardait, et je ne manquais pas de l’invoquer à chaque nouvelle tentative. Il me semblait même la voir devant la porte en défendant l’accès ».

Un jour qu’il semble près d’être découvert, il supplie Thérèse "d’écarter ce péril extrême". Tout à coup, il voit ces mots écrits en lettres blanches au-dessus de la porte : « N’aie pas peur, tu seras sauvé ». Et effectivement, les soldats allemands inspectent les granges voisines, mais pas celle où il est caché. Au bout de huit jours, il est recueilli par une patrouille anglaise et est mis hors de danger.

ACL

Je prie et j'agis

Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre sauveur, souviens-toi que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions. Je m’en remets à toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession. Ô sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.

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