
Les premières fleurs du bouquet thérèsien
Mise en contexte
Relisons deux questions clef que Thérèse pose au début du Manuscrit B.
Thérèse m'écrit
"Viendra-t-il me chercher? (...) Est-il content de moi?"
Je comprends
Ces deux premières questions que la carmélite pose, dans un rêve, à sa lointaine consœur, l'héritière du charisme carmélitain réformé par sainte Thérèse d'Avila, la désormais bienheureuse Anne de Jésus, sont les deux premières fleurs du bouquet spirituel caché entre les lignes du manuscrit B.
Tout d'abord, la première de ces fleurs nous donne à comprendre que sainte Thérèse est toujours prête à ce que Dieu veut. Ce qu'il veut, elle le voudra.
De plus, et voilà la seconde fleur inaugurale du bouquet, c'est moins pour elle-même qu'elle désire, que pour faire plaisir au Bon Dieu : le contenter ! C'est là le terreau de l'expérience thérèsienne : ne jamais se décourager !
Je prie et j'agis
Je me dis, comme la petite sainte après sa première communion: "Je ne me découragerai pas !"