
Les lectures de Thérèse à 14 ans !
Thérèse m'écrit
« Depuis longtemps je me nourrissais de "la pure farine" contenue dans l'Imitation, c'était le seul livre qui me fît du bien, car je n'avais pas encore trouvé les trésors cachés dans l’Évangile. Je savais par cœur presque tous les chapitres de ma chère Imitation, ce petit livre ne me quittait jamais ; en été, je le portais dans ma poche, en hiver, dans mon manchon, aussi était-il devenu traditionnel ; chez ma Tante on s'en amusait beaucoup et l'ouvrant au hasard, on me faisait réciter le chapitre qui se trouvait devant les yeux. A 14 ans, avec mon désir de science, le Bon Dieu trouva qu'il était nécessaire de joindre "à la pure farine" du "miel et de l'huile en abondance". Ce miel et cette huile, il me les fit trouver dans les conférences de Mr l'abbé Arminjon, sur la fin du monde présent et les mystères de la vie future. [...] Cette lecture fut encore une des plus grandes grâces de ma vie, je la fis à la fenêtre de ma chambre d'étude, et l'impression que j'en ressens est trop intime et trop douce pour que je puisse la rendre... »
Je comprends
Thérèse évoque avec enthousiasme son désir de connaissance et ses lectures favorites à l'âge de 14 ans, avant son entrée au Carmel. Parmi ces lectures, L’Imitation de Jésus-Christ, véritable best-seller de l’époque et grand classique de la littérature chrétienne, occupe une place de choix. En revanche, la seconde œuvre, écrite par l’abbé Arminjon, a sombré dans l’oubli. Thérèse confie combien ces lectures l’ont profondément marquée, avant qu’elle ne découvre l’Évangile et les écrits de Jean de la Croix, qui influenceront encore davantage son cheminement spirituel.
Je prie et j'agis
Demandons au Seigneur la grâce de choisir des lectures qui nourrissent notre esprit et nous aident à progresser sur le chemin de la vie, en communion avec Dieu et au service de notre prochain !