« Les charmes indéfinissables de l'enfance »
Mise en contexte
Nous fêtons aujourd’hui les saints innocents, ces enfants massacrés injustement par Hérode (Mt 2) qui craignait de voir l’enfant messie lui voler sa place de roi. Sainte Thérèse a médité sur leur mystère en y associant ses quatre frères et sœurs morts en bas âge.
Thérèse me parle
« Les saints Innocents ne seront pas de petits enfants au Ciel ; ils auront seulement les charmes indéfinissables de l'enfance. On se les représente « enfants », parce que nous avons besoin d'images pour comprendre les choses spirituelles.
... Oui, j'espère me joindre à eux ! S'ils veulent, je serai leur petit page, je tiendrai leurs petites queues... »
Je comprends
Thérèse ici se fait théologienne disant qu’au Ciel, nous ne serons pas tels qu’à l’âge de notre mort. Mais nous conserverons les traits caractéristiques de notre vie terrestre et de ses vertus. Certes « nous avons besoin d'images pour comprendre les choses spirituelles ». Ainsi les enfants sont pour Thérèse un modèle de vie évangélique, comme elle l’exprima dans la poésie 44 rédigée pour le 28 décembre 1896. En voici une strophe :
« C'est vous que Le Seigneur me donna pour modèle Saints Innocents, je veux être ici-bas votre image fidèle Petits Enfants. Ah! daignez m'obtenir les vertus de l'enfance. Votre candeur, votre abandon parfait, votre aimable innocence charment mon cœur. »
Je prie et j'agis
Je confie à sainte Thérèse un enfant de mon entourage qui est affronté à l’épreuve, afin que la sainte veille sur lui.