
La plus petite des âmes
Mise en contexte
Nous lisons une sorte de post-scriptum : il semble que Thérèse l'ait ajouté après septembre 1896 pour compléter ce qu'elle avait transmis à sa sœur Marie et expliciter sa mission.
Thérèse m'écrit
« O Jésus ! que ne puis-je dire à toutes les petites âmes combien ta condescendance est ineffable... je sens que si par impossible tu trouvais une âme plus faible, plus petite que la mienne, tu te plairais à la combler de faveurs plus grandes encore, si elle s'abandonnait avec une entière confiance à ta miséricorde infinie. »
Je comprends
Où trouver l'« âme plus faible, plus petite » ? Dans l'adaptation du Tom Thumb britannique en Tom Pouce par l'éditeur français de Jules Verne, Pierre-Jules Hetzel, sous le pseudonyme de Pierre-Joseph Stahl, en 1844 ? Sur les traces d'Alice au pays des merveilles du tout aussi britannique Lewis Carrol, arpentées par les petits français depuis 1864 ? Ou, plus loin encore dans le temps, en s'embarquant avec le héros de l'anglo-irlandais Jonathan Swift, Lemuel Gulliver, vers l'île utopique de Lilliput, quelque part au large du Détroit de la Sonde dans l'océan indien ?
En ce jour où nous fêtons l'Annonciation du Seigneur, nous savons où se trouve la plus petite âme : à Nazareth, Marie sait que le Puissant se penche sur l'abaissement de sa servante et fera pour elle des merveilles. La Vierge Marie est donc le modèle des petites âmes que Thérèse veut conduire à Dieu !
Je prie et j'agis
Murmurons le saint Nom de Marie, comme jamais !