
Un, deux, trois, Soleil !
Mise en contexte
Cette récréation est composée par Thérèse pour la communauté au soir de Noël 1895. Elle adopte le genre poétique qui lui permet de rédiger 26 strophes, autant que le nombre de ses sœurs. Thérèse organise une sorte de “paraliturgie” : chaque sœur se présente au pied de l’Enfant-Jésus et pioche un billet sur lequel est écrit une strophe. Un ange chante ces quelques vers destinés à l'heureuse élue.
Thérèse m'écrit
« Comme par l'éclat du soleil La nature est tout embellie, Qu'il dore de son feu vermeil La vallée, profonde et fleurie, Ainsi Jésus, le Soleil Divin N'approche rien qu'Il ne le dore Il resplendit à son matin Bien plus qu'une brillante aurore. A son réveil Le Divin Soleil Répand sur votre âme exilée Avec ses dons Ses plus chauds rayons Soyez sa riante Vallée.
»
Je comprends
Dans ces vers, Thérèse invite sa sœur à se laisser embellir par l’éclat de l’Astre Divin. A lui ouvrir toutes grandes les portes de son âme afin qu'il éclaire et dore de son « Feu Vermeil » tous les trésors qu’il y a mis.
Je prie et j'agis
Dans l’attente du « Feu Vermeil de l’Esprit-Saint », je sanctuarise un moment aujourd'hui pour m’exposer devant le Seigneur et lui offrir tout ce qu’il m’a donné. Je me dispose ainsi à accueillir ses dons.