
« Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »
Mise en contexte
Destinée à l’Abbé Bellière, cette lettre datée du 9 juin 1897 a la particularité de n’avoir jamais été envoyée par Thérèse. En effet, la sainte fait part à son « cher petit Frère » du fait qu’elle sent qu’elle va mourir prochainement. Mais, en raison peut-être d’une amélioration passagère de sa santé, elle n’enverra finalement pas la lettre.
Thérèse m'écrit
« Jésus veut posséder complètement votre cœur, il veut que vous soyez un grand saint. Pour cela il vous faudra beaucoup souffrir, mais aussi une joie inondera votre âme quand vous serez arrivé au moment heureux de votre entrée dans l’Éternelle Vie !... Mon frère, tous vos amis du Ciel, je vais aller bientôt leur offrir votre amour, les prier de vous protéger. Je voudrais vous dire, mon cher petit Frère, mille choses que je comprends étant à la porte de l’éternité, mais je ne meurs pas, j’entre dans la vie et tout ce que je ne puis vous dire ici-bas, je vous le ferai comprendre du haut des Cieux...
A Dieu, petit Frère, priez pour votre petite sœur qui vous dit : A bientôt, au revoir au Ciel !... »
Je comprends
Thérèse semble toucher le Ciel du doigt. Elle invite son ami à une attitude de foi, à un regard tourné vers les réalités d’en haut. Plus encore, Thérèse nous rappelle que ce n’est pas la mort qui a le dernier mot, mais bel et bien la Vie.
Je prie et j'agis
Je prie pour les personnes qui sont en fin de vie (notamment celles en soins palliatifs) et pour leurs proches, ainsi que pour tous les soignants qui les accompagnent.