
« J'ai fait comme un guerrier »
Mise en contexte
Thérèse se lasse des éloges qu’on fait d’elle, ici sur son courage face à la maladie…
Thérèse me parle
« On m'a tant répété que j'ai du courage, et c'est si peu vrai, que je me suis dit : Mais, enfin, il ne faut pas faire mentir tout le monde ! Et je me suis mise, avec l'aide de la grâce, à acquérir ce courage. J'ai fait comme un guerrier qui, s'entendant féliciter de sa bravoure, tout en sachant très bien qu'il n'est qu'un lâche, finirait par avoir honte des compliments et voudrait les mériter. »
Je comprends
Thérèse est hautement consciente que tout ce qu’elle fait de vertueux et de bon ne vient pas d’elle mais de la source divine qui vit en elle. Aussi elle se lasse peut-être de ces éloges. Mais au lieu de devenir acariâtre ou de se replier sur elle, elle prend le réflexe inverse ; elle cherche à correspondre à ces éloges en acquérant la vertu de courage par des petits actes du quotidien, en étant toujours unie à la grâce divine.
Je prie et j'agis
Comment accueillir les compliments dans mon cœur tout en les offrant à Dieu ?