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Numéro 126

Humilité et bonne volonté

Jésus poursuit encore :

« L’âme qui se voit environnée de misères ne s’attribue rien de bon et ces misères mêmes l’obligent à se revêtir d’une certaine humilité qu’elle n’aurait pas si elle se trouvait moins imparfaite. […] Et si, dans cette humble connaissance de sa faiblesse, elle accourt à Moi, me demande pardon de son peu d’efforts, implore de mon Cœur force et courage, cette âme ne peut savoir à quel point mes yeux se fixent sur elle et combien je rends féconds ses travaux !

D’autres sont peu généreuses pour faire, de moment en moment, les efforts et les sacrifices quotidiens ; leur vie semble se passer en promesse, sans en venir jamais à la réalisation.

Ici, une distinction s’impose : si ces âmes se font une certaine habitude de promettre, sans faire cependant la plus petite violence à leur nature, ni prouver en rien leur abnégation et leur amour, Je ne leur dirai que ces mots : « Prenez garde que le feu ne prenne à toute cette paille que vous amassez dans vos greniers ou que le vent ne l’emporte en un instant ! »

« Mais d’autres, et c’est d’elles que Je parle, commencent leur journée pleines de bonne volonté et, animés d’un vrai désir de me témoigner leur amour, elles me promettent abnégation et générosité en telle ou telle circonstance… mais, l’occasion venue, leur caractère, leur amour-propre, leur santé, que sais-Je, les empêchent de réaliser ce qu’avec tant de sincérité elles m’avaient promis quelques heures auparavant. Cependant, aussitôt après, elles reconnaissent leur faiblesse et, pleines de confusion, elles m’en demandent pardon, s’humilient, renouvellent leur promesse … Ah, que l’on sache bien que ces âmes me plaisent autant que si elles n’avaient rien à se reprocher. »

12 décembre 1922
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