
Jeudi 31 juillet 2025
Il n’est qu’amour et miséricorde
Mise en contexte
En date du 25 août 1897, il s’agit de la dernière lettre de Thérèse à son frère spirituel, l’Abbé Bellière. Entré au noviciat des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), Maurice Barthélémy-Bellière a reçu le nom de « Frère Louis », c’est pourquoi la Petite Thérèse lui écrit le jour de sa fête. Pour autant, il ne s’agit pas vraiment d’une lettre à proprement parler, mais d’une image pieuse envoyée par la carmélite. Sur le recto, on peut voir la représentation d’une grande hostie soulevée par deux mains, avec une citation imprimée en caractères gothiques. En revanche, la citation du verso est bel et bien de la main de la sainte, écrite au crayon de bois, Thérèse n’ayant plus la force d’utiliser la plume.
Thérèse m'écrit
« Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit... je l’aime !... car Il n’est qu’amour et miséricorde !
Dernier souvenir d’une âme sœur de la vôtre »
LT 266
Je comprends
Thérèse est fidèle à sa promesse. Dans sa lettre du 10 août elle avait promis à son frère : « le 25, jour où je fête mon cher petit père, j’aurai le bonheur de fêter aussi mon frère Louis de France. » (LT 263)
À son frère qui aspire au sacerdoce, Thérèse lui rappelle ce grand mystère de l’Eucharistie : le Christ s’abaisse, devient « si petit » dans l’hostie. Plus encore, elle offre le visage d’un Dieu d’amour et de miséricorde, balayant l’image d’un Dieu qu’il faudrait craindre avec une peur servile.
Je prie et j'agis
Confiant en la miséricorde du Seigneur, je peux choisir aujourd’hui de vivre le sacrement de réconciliation.